Oona Doherty : Difficile d’être doux – Une prière à Belfast

Extrait d'un article de Lyndsey Winship et Sanjoy Roy du Guardian

Dans Hard to Be Soft , une voix off est brillante. Une jeune femme se décrit ainsi que ses amis de Belfast, la ville natale d'Oona Doherty : « Cette petite bulle où règne la tragédie. » Leur défi se manifeste physiquement, dit-elle, à savoir l'importance de faire bonne figure. « Si vous êtes dans un trou à rats mais que vous avez l'air incroyable, il y a quelque chose de vraiment valorisant dans tout ça... Ce sont des superstars dans cette stagnation granitique... rien que pour avoir enfilé leur armure et continué leur journée. »

Dans Hard to be Soft, Doherty met en valeur le défi, la fierté et la résilience des hommes et des femmes de la classe ouvrière, durs et parfois calomniés, qui l'entourent, tout en s'attaquant à la vulnérabilité qui se cache en dessous. Pendant ce temps, les voix chorales s'élèvent en crescendo chargé, soulignant la beauté et l'horreur que la religion a infligées à cette ville et à ces vies.

Elle n'en est qu'au début de sa carrière, mais les spectacles de Doherty au festival international d'Édimbourg de cette année et à Dance Umbrella l'ont fait apparaître comme la jeune voix la plus excitante de la danse contemporaine. La chorégraphe caméléon elle-même s'est transformée en jeunes hommes inexpérimentés mais sûrs d'eux, au visage renfrogné et fanfaron, dressant une carapace fragile contre le monde. En tant que pure métamorphose physique, c'était magistral, mais le travail de Doherty est bien plus que cela. LW Lire la critique complète .